B.ITHURBIDE Conseil Municipal BIARRITZ 30/09/2013

Avant de lire ma déclaration j’ai quelques remarques liminaires à faire :

-Mr VEUNAC nous dit qu’il aime la Côte des Basques depuis 40 ans. Pour certains cela dure depuis bien plus longtemps et là je vous parle d’un temps où, à marée haute, il y avait encore de la plage. J’ai suivi , ces derniers jours les travaux du GIEC ( Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat ) qui attire notre attention sur le recul du trait de côte et sur la montée des océans. Cela est à prendre en compte très sérieusement.

-Vous nous dites que VinciPark gagne de l’argent. C’est vrai et j’ai déjà indiqué dans cette instance que quand un client paie 100 € à Vinci, 25 € reviennent aux actionnaires.

-J’ai noté dans vos propos que la variable d’ajustement, du fait de la baisse des dotations de l’Etat, ce sera le personnel communal et cela, bien sur, au détriment de la qualité du Service Public.

-Vous avez dit également que vous partiriez la tête haute. Mais laisser Biarritz avec 8% de logements sociaux ce n’est pas à votre honneur.

DECLARATION

Afin que mes propos passés ne soient pas déformés, je reprécise aujourd’hui que mon abstention lors du Conseil Municipal du 17 Septembre 2012 sur les DSP de ces deux parkings est due au fait que le vote était bloqué sur les deux propositions.

J’avais clairement exprimé mon opposition, en donnant 3 raisons, essentielles à mes yeux, à celui de Beaurivage.je vais les relire fidèlement :

• 1/Personne n’ignore ici que la falaise pose des problèmes depuis toujours. Un de vos prédécesseurs, Monsieur le Maire, je veux parler de Pierre FORCANS, a fait réaliser des confortements en pierres de taille sue une bonne longueur. Cela n’a pas été tout à fait suffisant et l’on sait qu’aujourd’hui encore tout n’est pas bien stabilisé malgré l’importance des travaux.
• 2/mais cela a du paraitre suffisant à l’occupant de la dernière guerre puisque c’est seulement dans la partie roche calcaire qu’il a construit des blockaus et non pas dans le secteur dont nous parlons ce soir.
• 3/Ce n’est que bien plus tard que des travaux ont été entrepris, dans la partie qui nous concerne, pour empêcher que la nappe phréatique ne vienne raviner la falaise. Certes ceci a permis de faire des aménagements paysagers mais la nappe phréatique, elle, elle est toujours là et c’est dans ce secteur que vous voulez faire construire un parking !

Je ne vais donc pas changer aujourd’hui, d’autant que le projet comporte de nouveaux éléments qui me renforcent dans ma prise de position. Ils sont au nombre de 3 :

°Entrées et sorties se feraient rue Notre-Dame. Si l’on se souvient que 1500 véhicules/heure nous étaient annoncés en 2012 (1400 aujourd’hui) sur l’avenue Beaurivage cela promet de joyeux moments pour les entrants et les sortants.

°Quid des tamaris centenaires dont on nous avait dit qu’ils ne subiraient aucun dommage puisqu’ils seraient mis à l’abri durant les travaux avant de retrouver leurs places à la fin de ceux-ci ? Pas un mot dans le contrat !

°Je suis très étonné que le grand défenseur du site et surtout de la vue dégagée sur l’océan accepte – ou alors je lui fais un procès d’intention et je lui demande de m’excuser- que ce grand défenseur donc, accepte qu’un restaurant s’implante à cet endroit .Ceci va à l’encontre de sa position du conseil de l’an dernier où il souhaitait que la vue sur l’océan soit dégagée et, de plus, ce bâtiment va diminuer le nombre de places disponibles pour les visiteurs de notre cité puisque l’on peut penser que les clients de ce restaurant gareront leurs voitures au sous-sol.

Pour terminer je rajouterai avoir été informé que bon nombre de biarrots, choqués par ce qu’ils ont appris par la presse au sujet de l’omniprésence de la Société Vinci, ont proposé quelques images ou textes satiriques sur les réseaux sociaux. Pour moi le social couvrant d’autres domaines, je ne pratique pas cette activité n’engageant nullement celles et ceux qui s’y adonnent. Par contre je mets en débat deux propositions :

°on débaptise BIARRITZ pour l’appeler VINCIPLAGE.

°ou bien pour faire plaisir à celles et ceux qui veulent à tout prix que BIARRITZ soit Basque je propose

HONDARTZA HOGOI TA SEI ce qui veut dire à un jeu de mots près –tiré par les cheveux j’en conviens-- la même chose .

Bien que le nombre de véhicules circulant avenue de Beaurivage soit mystérieusement passé de 1500 à 1400, je persiste à dire qu’une fois que le parking sera plein il passera toujours entre 1400 et 1500 véhicules/heure. Où sera l’amélioration ?

Je réitère ma demande d’abandon de ce projet. Il n’en reste pas moins vrai que la circulation automobile, en ville, est un problème et qu’il faut le régler en permettant aux automobilistes de garer leurs véhicules, en dehors du centre et de ses abords immédiats, tout en pouvant venir aux plages, aux lieux de loisirs et de culture avec des transports gratuits et fréquents.

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Dénominations de voies : François-Régis Bastide et Marthe Morin vont être honorés car leurs noms seront donnés à un rond-point et une allée de Biarritz.

Afin de ne pas voir se renouveler l’utilisation de noms d’oiseaux, au demeurant fort sympathiques, pour baptiser des nouvelles voies (comme dans la zone d’Iraty) j’ai proposé que deux rues du quartier Kléber portent les noms de deux citoyens de la ville aujourd’hui disparus :

-Jean-Baptiste HARAMBILLET , pelotari de très haut niveau – champion du monde notamment- ayant tenu de nombreuses années le trinquet St Martin à proximité,

-Paul BROUZENG Fils d’instituteurs de l’école des Thermes-Salins, scientifique de réputation internationale.